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Part 2 : La qualité des traductions du dit "nouveau testament" (traduction libérale VS littérale) Empty Part 2 : La qualité des traductions du dit "nouveau testament" (traduction libérale VS littérale)

Sam 4 Mai - 16:36

SOMMAIRE DE CETTE ETUDE :

- introduction

- 1) traductions littérales ou libérale ?
          Explications + 2 exemples /

- 2) Un même mot grec peut avoir plusieurs sens, il peut être traduit de différentes manières 
           Explications + 8 exemples /

- résumé des mauvaises traductions de la partie 1) et 2)

- 3) Les bons réflexes à adopter
       Les traductions que l'on peut se permettre de lire / 
       Mon avis sur comment lire la Bible / 
       Les traductions à éviter pour une lecture quotidienne /
       Lorsque vous lisez les Saintes Écritures ayez ces réflexes /

- Conclusion


INTRODUCTION : 
L'étude qui suit aborde la question de la qualité de nos traductions françaises du nouveau testament. Une idée reçue veut que toutes les traductions se valent. Pourtant il existe un problème ignoré dans le milieu chrétien, qui est que plusieurs versets mal traduits favorisent un rejet de l'observation de la Loi/Torah. C'est l'un des facteurs qui expliquent la position chrétienne contre la Loi : l'utilisation contre la Loi de passages mal traduits. Nous n'allons pas aborder ici des passages sur le sujet de la Loi n'ayant pas de problèmes de traductions qui sont sujets à débat entre les croyants gardant ou rejetant la Loi, mais seulement des versets bibliques littéralement mal traduit. 
A quoi bon prêcher, méditer, développer, débattre d'un verset, établir des doctrines sur un verset ne correspondant pas au texte grec ? Certes Elohim peut faire grâce dans notre ignorance, mais une fois conscient du problème à quoi bon rester dans le mensonge et l'erreur ?
Je précise tout de même, que les différences entre les traductions françaises sont minimes et ne compromettent pas fondamentalement une lecture quotidienne de la Bible.
Car certains pourraient s'imaginer, notamment pour les personnes ne lisant jamais la Bible, que les Bible segond, Martin, en français courant etc sont autant de bibles radicalement différentes, juste en se référant aux titres différentes... Non, toutes ces Bibles se référent aux mêmes passages biblique écrit en grec. Pour prendre un exemple contemporain, si plusieurs interprètent traduisent la même personne, les traductions seront les mêmes à quelque variantes près selon la maîtrise de la langue et de connaissances de chaque interprète. Un interprète traduit la personne plus ou moins fidèlement, avec plus ou moins de fautes, bref une qualité de traduction qui varie. Pour la Bible c'est un peu pareil. 
Concernant les différences entre les manuscrits grecs du nouveau testament servant de référence pour traduire, on rentre dans un niveau plus élevé de complexité, cela s'appelle la critique textuelle. Mais ce n'est pas le sujet de cette étude. Sachez juste que ces différences entre manuscrits grec restent minime, et il s'agit principalement de variante d’orthographe et de grammaire. Seul les adeptes aux théories complotistes parlent de falsifications majeurs sans la possibilité d'en apporter les preuves.

2 points à connaître :
1) Voici une question de départ à se poser avant de lire une Bible : est-ce une traduction de tendance littérale ou libérale ?
2) Un même mot grec peut offrir différentes possibilités de traductions dans une autre langue. Et les convictions religieuses des traducteurs peut influer sur le choix de cette traduction.

Avec ces 2 points fondamentaux en tête, on a déjà une meilleure compréhension du pourquoi du comment des traductions.
 
 
1) traductions littérales ou libérale ? :
Le style de traduction littérale ou libérale est révélateur du risque potentiel de plusieurs mauvaises traduction de passages biblique.
Je me rappelle lorsque j'ai voulu acheter ma première bible, ne sachant laquelle choisir, j'avais visionné une vidéo d' enseignemoi.com intitulé « toutes les traductions de la Bible sont-elles bonnes ? » présenté par Jonathan Bersot.
Je ne connaissais pas encore à cette époque encore les différences entre les traductions et je me suis fié à cette vidéo pour me décider. Mr Bersot notifie comme il se doit qu’il y a des Bibles plutôt littérales et d’autres dite « dynamiques (libérales) » bien qu'il ne développe pas suffisamment ces différences. 

Sa conclusion est que : «toutes les traductions sont bonnes, toutes les traductions ont raison». On tombe subitement un peu dans un relativisme concernant les traductions, alors que les évangéliques sont généralement inflexibles sur les vérités de l’Évangile. Comme ce Monsieur, beaucoup de chrétiens croient également que toutes les traductions se valent.
Dans un certain sens c'est compréhensible que soit délaissé la critique des traductions françaises car c'est une position plus confortable et il n'y a pas d’intérêts à dénoncer et rétablir des traductions de versets qui favorise une théologie allant à l'encontre de la sienne. Cependant dans une démarche d'honnêteté intellectuelle, d'amour de la vérité, les chrétiens devraient faire cet effort. D’un point de vue chrétien qui rejette la Torah, il n’existe globalement pas, entre les différents courants chrétiens, de grosses divergences doctrinales tel que celui de l’actualité de la Loi. Que l'on soit un chrétien baptiste, évangélique ou pentecôtiste, tous n'ont globalement pas de problèmes à passer d'une bible à une autre pour soutenir leurs doctrines. Il est donc plus facile d’adopter cette posture, le discours que «toute les traductions se valent». 

En réalité toute les traductions n’ont pas la même valeur. Forcément certaines traductions sont plus en phase avec la pensée d’Elohim. Forcément certains traducteurs ont respecté plus que d’autres, des principes fondamentaux, tel que celui de « ne pas aller au-delà de ce qui est écrit » ( 1 Cor 4v6 + Deut 4v2, 5v32, 12v32 + Josué 1v7, 23v6 + Prv 30v5 + Mat 5v18 + Apo22v18 )

Par contre pour nous qui gardons la Loi nous savons que plusieurs mauvaises traductions ont une part de responsabilité dans ce mensonge. Les versets en question mal traduit seront abordés dans cette étude.

1) Les traductions libérales/dynamique:
Les traducteurs de ces Bibles qui prétendent « traduire le sens plus que le mot » prennent malheureusement trop de libertés d'interprétations dans leurs traductions. 
J’appréciais pour ma part lire la Bible en français courant, je la trouvais très compréhensible, et avec une simplicité de langage. Simplement on ne juge pas la valeur d'une traduction à la beauté et la simplicité des formulations, on l'a juge à son authenticité vis-à-vis du texte à traduire, on l'a juge au respect stricte de la traduction.
Comme le dit Jonathan Bersot "les versions dynamiques sont des versions de ce que les traducteurs ont compris" or, cela offre des conséquences dramatiques.

3 exemples :

A)
On voit ces conséquences dramatiques de liberté d'interprétation des traducteurs avec le fameux marc 7v19 très connu chez les croyants en Yéshoua gardant les commandements du Père. Des traductions libérales qui nous rajoute une énormité gravissime à savoir : « Il / Jésus déclara (ainsi) » totalement absent des textes grecs, comparé aux bibles à traductions littérales qui ont bien respectés le texte grec sans rajout interprétatif personnel.
Semeur (libéral): Marc 7v19 : Tout cela, en effet, ne va pas dans son cœur mais dans son ventre, et est évacué par les voies naturelles. Il déclarait par là même que tous les aliments sont purs.
La Segond 21 et la Bible en français courant traduisent de la même manière.

Voyons à présent des versions plus littérale et donc plus respectueuses du texte grec :

Darby Marc 7v19 : parce que cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, et s'en va dans le lieu secret, purifiant toutes les viandes ?

Ostervald Marc 7v19 : Parce que cela ne lui entre point dans le cœur, mais dans le ventre, et va aux lieux secrets, ce qui purifie tous les aliments.

Bible interlinéaire grec-français Marc 7v19 : parce que – ne pas – elle pénètre – de lui – dans le cœur, mais dans le ventre, et dans les latrines – elle sort, - purifiant tous les aliments ?

Ni le mot « il », et encore moins le mot« Jésus », et ni le mot « déclara » n’apparaît dans le texte grec. Quel gravissime corruption franchement ! Il est important de préciser que ce rajout est propre aux traductions du 20ème siècle. Sûrement un siècle où la crainte d' Elohim a commencé à s'estomper...

Si on part de ce principe de liberté alors tout le monde peut y aller de sa sauce, chacun traduit pour que sa colle avec sa propre conception de la foi.
Mieux vaut une traduction littérale qui offrira une lecture moins fluide mais qui respectera davantage le texte grec, qu'une mauvaise traduction libérale qui donnera une lecture agréable à lire mais avec des reformulations trop poussés et des sur-interprétations qui tromperont le lecteur quant à la vérité.

B)
Ostervald : Colossiens 2v16-17 : Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats; C'était l'ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ.

Semeur : Colossiens 2v17 : Tout cela n'était que l'ombre des choses à venir : la réalité est en Christ. 

Il y a 3 choses à redire dans ce seul passage, voyons dans des versions légèrement plus correctes, et plus littérales nous avons :

Darby Colossiens 2v17 : qui sont une ombre des choses à venir; mais le corps est du Christ.

Chouraqui Colossiens 2v17 : Ce n’est que l’ombre de ce qui vient; mais le corps, c’est le messie.

NT interlinéraire Colossiens 2v17 : ce qui – est – ombre des choses à venir, et le corps, - au Christ.

Le respect du temps est appliqué. Le strong grec « esti » nous dit que c'est bien la 3ème personne du présent de l'indicatif ! Donc le « est » est la bonne traduction comme la fait Chouraqui et le NT interlinéaire.
C'est un détail mais avec des conséquences désastreuses ! Combien de chrétiens prétextent ce verset en insistant sur la forme passé du verbe « être » de ce passage ? Ils sont nombreux ! Puisse Elohim les affranchir de ce mensonge.
Notons également que :
- le mot "mais" peut tout aussi bien être traduit par "et".
- dans la deuxième partie du passage le verbe "être" n'y figure pas, seul le NT interlinéaire à respecter scrupuleusement.
Ce qui pourrait donner une traduction tel que :  "ce qui est l'ombre des choses à venir et le corps du Mashia'h."
Ce qui pourrait donner une interprétation tel que les nouveaux(/têtes de) mois et les shabbats sont l'ombre de choses à venir et sont l'ombre du corps du Mashia'h. On est d'un seul coup bien loin des traductions libérales qui veulent faire passer les préceptes Israélites comme une ombre qui est passé aux oubliettes et même qui s'opposerai à la personne du Mashia'h.

C)
Segond et Ostervald nous offre une traduction non conforme au grec :

Galates 3v10 : Car tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ...

"s'attachent" est censé traduire le terme grec : eisi (1526) 
qui n'est rien d'autre que la troisième personne du pluriel du présent du verbe "être", soit : "sont".
Martin a respecté une bonne traduction littéral sans user de libéralisme :
"Mais tous ceux qui sont des œuvres de la Loi, sont sous la malédiction ..."

Darby usera de liberté en rajoutant le terme "principe" mais ce sera une liberté prise qui offrira une certaine neutralité dans l'interprétation de ce passage :
Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi sont sous malédiction ...

Tandis que la traduction d'Ostervald et de Segond enclave les interprétations de ce passage au bénéfice des chrétiens rejetant une partie des commandements divins de la Loi.
Le verset précédent parle de : "la Foi + bénédiction" et celui-ci de la "Loi + malédiction" il y a donc une opposition qui est mis en parallèle. Mais cette opposition reste dans le cadre de la thématique de la justification. Paul développe ce sujet depuis le chapitre 2. Il est donc important de ne pas sortir de ce cadre de la justification. On doit donc comprendre ces 2 passages verset ainsi: "tous ceux qui veulent être justifier par la foi sont sous la bénédiction tandis que ceux qui veulent être justifier par les œuvres de la Loi sont sous la malédiction"
Et si vous doutez de cette affirmation voyons donc la suite de Galates 3v10 : 
... car il est écrit: "Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi pour les faire". Or que par la loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela est évident, parce que: "Le juste vivra de foi".
On peut s'attacher aux œuvres de la Loi pour notre sanctification mais pas pour notre justification. Il n'y a aucun soucis avec la Loi et ses bonnes œuvres, du moment que l'on croit que l'on ne sera non justifié par nos bonnes œuvres de la Loi mais que l'on croit dans notre cœur que l'on sera sauvé et justifié par notre foi en Mashia'h.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


J'ai également vue qu'il existait une Bible Messianique traduite par David Stern. Je ne connais pas bien cette version mais il semble qu'elle soit à tendance libérale malgré une traduction favorisant l'observation de la Torah. 


2) Un même mot grec peut avoir plusieurs sens, il peut être traduit de différentes manières :

Plusieurs passages peuvent nous troubler sans que l'on réalise que la traduction qu'on lit peut y être pour quelque chose.
Un point à comprendre est celui-ci : Un même mot grec peut être traduites de différentes manières. 
De par ce fait et en sachant que l'écrasante majorité de nos Bibles ont étaient traduites par des personnes qui rejettent l'observation de la Torah dans la foi en Yéshoua, c'est tout naturellement que nos Bibles tendent vers à présenter une foi sans sa dimension Torahique, influençant les lecteurs dans leurs compréhensions des voies du Seigneur.
Des traducteurs qui observent la Torah n’auraient jamais traduit de la même manière de nombreux passages grecs. Il existe heureusement une bible dont le nouveau testament est à la fois littérale et hébraïsante, celle de Mr Chouraqui. 

Ce fait qu'un même mot grec peut avoir plusieurs sens et être traduit de différentes façon se présentent même aux traducteurs les plus littérales qui soit. Et c'est là que peut entrer en jeu l'influence de la foi personnelle du traducteur dans le choix des mots français.

8 exemples :

A)
Segond : Matthieu 5v27-28 : Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras point d'adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur.

Les anti-Torah aiment citer cette série de passages comme pour insister sur une certaine supériorité des enseignements de Yéhoshou'a vis-à-vis de la Torah de son Père. Ou bien comme pour opposer les enseignements de Yéhoshou'a qui serait plus profond que la Loi qui elle ne regarderait qu'exclusivement aux actes. En effet le « mais » marque une opposition, on l'utilise pour contre-argumenter, pour contre balancer, pour rééquilibrer un sujet.

Le terme grec est une particule primaire (opposition ou continuation) qui offre 2 possibilités de traductions, le « mais », mais aussi le « et », qui lui marque la continuation. Yéhoshou'a s'oppose t' Il aux enseignements de son Père ou bien comme tous les prophètes Il continue à demeurer dans la pensée et l'essence de la Torah de son Père ?

Voici 2 témoins pour soutenir mon propos qui ont bien traduit ce passage :

TOB Matthieu 5v28 : Et moi, je vous dis : quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà, dans son cœur, commis l’adultère avec elle.

NT interlinéaire Matthieu 5v28 : Et moi – je dis – à vous – que – tout – celui regardant une femme pour – désirer – elle, - déjà – il a été adultère avec elle – dans le cœur – de lui.

Lorsqu'on connaît un minimum Yéhoshou'a on sait qu'Il ne faisait que ce qu'Il a vu son Père faire, et il ne parlait pas de lui-même. En réalité dans ce passage Il ne fait que glorifier la Loi par cette série de « Et moi je vous dis ». Il est justement en train d'enseigner la véritable essence de la Torah au peuple, Il met d'avantage de lumière sur les péchés qui commencent dans le cœur. Ce passage pourrait être aussi un rappel. Si vous cherchez bien, vous verrez que dans la Loi et les prophètes aussi parlent de ne pas méditer le mal, de veillez sur son cœur etc.
Vouloir opposer la Torah aux enseignements de Yéhoshou'a ne fera que mettre en lumière votre ignorance de la Loi et des prophètes et du fondamentalisme profond que Yéhoshou'a portait à cette Loi.
Certains diront peut-être c'est juste un « mot » ! Oui et juste un mot peut renverser toute la plénitude d'une pensée. Yéhoshou'a est attaché à la fidélité, à l'exactitude. Il considère le moindre iota. Le moindre iota ne disparaîtra pas a t' Il dit. Ne devons-nous pas en faire de même si nous sommes appelé à imiter notre Mashia'h ?

B)
Ainsi en prenant l'exemple de la Bible la plus littérale qui soit, à savoir le « nouveau testament interlinéaire grec-français » ce sera le mot « iniquité » qui sera pourtant garder pour traduire anomia en Matthieu 7v23 et en 1 Jean 3v4.

Or lorsque nous regardons la 1ère définition du mot grec c'est « sans Loi » tandis que le mot « iniquité » n’apparaît qu'en 2ème position de définition, et c'est pourtant elle qui sera retenu, afin que cela s'accorde avec la vision sans-Torah des traducteurs et la vision du milieu chrétien. 
Même dans l'étymologie du mot, la définition stricte est « sans - Loi »  le mot grec Anomia se compose de A + nomia ;  -a- pour "sans/non" et -nómos- pour "loi"

Ainsi même dans des traductions très littérales comme le NT intérlinaire ou Darby c'est le mot « iniquité » qui est choisit. Le Nouveau Testament Interlinéaire grec-français est pourtant une traduction mot à mot, et pourtant on sent même ici une influence chrétienne qui rejette la dimension Torahique de la vraie foi originelle.

Avec Darby cela donne :
Matthieu 7v23 : Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l'iniquité.
1 Jean 3v4 : Quiconque pratique le péché, pratique aussi l'iniquité, et le péché est l'iniquité.

Chouraqui gardera la définition première mot, la bonne définition, cela donne :
Matthieu 7v23 : Alors je leur déclarerai: Jamais je ne vous ai connus ! Retirez-vous de moi, fauteurs de non-Torah !
1 Jean 3v4 : Quiconque fait une faute agit aussi sans la Torah, et la faute est sans la Torah.
 
N'oublions pas non plus que Yéshoua ne parlait pas grec mais hébreu et araméen, des langues sémites. Yéshoua vivait dans une société juive avec des valeurs ancrée dans la Torah divine. Vouloir ôter ce substrat et l'helléniser, le romaniser c'est commettre un profond manque de respect du contexte culturel et religieu de l'époque.

Avec Segond 21 ou Semeur qui sont pourtant généralement moins littérales que Darby ou que la Bible interlinéaire traduiront aussi de la bonne manière 1 Jean 3v4 mais garderont Matthieu 7v23 d'une autre manière encore.
(Segond 21) Matthieu 7v23 : Alors je leur dirai ouvertement: 'Je ne vous ai jamais connus. Éloignez-vous de moi, vous qui commettez le mal !'
1 Jean 3v4 : Tous ceux qui pratiquent le péché violent la loi, puisque le péché, c'est la violation de la loi.
(Dans d'autres éditions de Segond on retrouve les termes « transgresse » et « transgression » au lieu de « viole »,  « violation », l'idée est donc garder).
Il y a également les versions Ostervald et Martin qui ont garder la bonne traduction de 1 Jean 3v4.
Quand au mot anomia il apparaît dans 12 versets des textes de la Nouvelle Alliance. 
Quelques citations : 
Mat 13v41 : Le fils de l’homme enverra ses messagers. Ils ramasseront hors de son royaume tous les obstacles, tous les fauteurs de non-tora.
Mat 24v12 : À cause du comble de la non-tora, il se refroidira l’amour de beaucoup.
Rom 4v7 : « En marche, ceux dont les actes contre la tora sont remis et les fautes couvertes !
Tite 2v14 :  Il s’est donné lui-même pour nous, pour nous racheter de toute non-tora ...
 
Voir également les autres traductions de Chouraqui des versets suivants :
( Mat 23v28 + Rom 6v19 + 2 Cor 6v14 + 2 The 2v7 + Héb 1v9 + Héb 10v17 ) (lien web de la Bible Chouraqui en bas de l'étude)
Voir aussi l'étude sur la définition du péché : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
C)
Nombreux chrétiens n'aiment pas les mots tel que "rituel, tradition" et je pense que, mise à part le rabâchage de certains pasteurs à l'égard de ces pauvres mots, certaines traductions n'y sont pas pour rien dans cette affaire.

Nous connaissons des passages tel que :

Galates 1v14 : et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma race, étant le plus ardent zélateur des traditions(paradosis) de mes pères.

Colossiens 2v8 : Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie, et par de vaines tromperies conformes à la tradition(paradosis) des humains et aux rudiments du monde, et non selon Christ. 

Cependant si vous lisez les passages suivants cela vous donnera peut-être l'impression d'une lecture nouvelle : 

BJC : 2 Thessaloniciens 2v15 : C'est pourquoi, mes frères, demeurez fermes et retenez les traditions(paradosis) que nous vous avons enseignées, soit de vive voix, soit par notre lettre.

BJC : 2 Thessaloniciens 3v6 : Nous vous recommandons aussi, mes frères, au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout homme qui se dit frère et qui vit d'une manière déréglée, et non selon les traditions
(paradosis) qu'il a reçues de nous.

BJC : 1 Corinthiens 11v2 : Or mes frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui me concerne, et de ce que vous retenez les traditions
(paradosis) telles que je vous les ai transmises.

Hé oui généralement la grande majorité des traductions française choisissent les mots "enseignement/instruction" pour ces 3 dernières traductions et pourtant c'est bien le même mot grec "paradosis"(3862) qui est utilisé. Paradosis peut tout aussi bien être traduit par tradition que par enseignement, instruction.
Mais en traduisant ainsi, les traductions peuvent nous laisser un goût amère du mot "tradition" qui sera toujours associé avec un contexte négatif, tel les préceptes purement humains (Col 2v8) et le pharisianisme (Mat 15v6 ; Gal 1v14).
Et lorsque le contexte de "paradosis" sera positif la majorité de nos traducteurs délaisseront le mot "tradition" pour choisir "enseignement/instruction". Cela peut créer une vision négative du mot "tradition" chez certains croyants qui n'a pas forcément lieu d'être. 

Chouraqui ainsi que la Bible de Jésus-Christ sont les exceptions à avoir traduit par "tradition". 

Par ailleurs voici une information complémentaire à propos de paradosis :
Voici 2 définitions donné par 2 sources différentes :
- "3862. paradosis ... from 3860; transmission, i.e. (concretely) a precept; specially, the Jewish traditionary law: ordinance, tradition."
- "properly, give (hand over) from close-beside, referring to tradition as passed on from one generation to the next."


(sources : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]  + [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien])

Donc il s'agit de "transmission d'un précepte, d'une tradition" et plus particulièrement de préceptes Torahique/Israélite lorsque nous sommes dans le cadre des Écritures. On parle dans ses versets très précisément des fondements des prophètes et des apôtres (Eph 2v20).

Personnellement j’opterai pour le mot "précepte" que je trouve bien adapté, tel qu'elle ressort de la définition anglaise. Je trouve que le mot précepte intègre à la fois une dimension d'instruction, d'enseignement mais aussi de sacralité.

D) 
Segond 21 : 2 Corinthiens 3v14 : Mais leur intelligence s'est obscurcie. Jusqu'à aujourd'hui en effet, le même voile reste lorsqu'ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas parce que c'est en Christ qu'il disparaît.

Les traductions libérales ont mal traduit 2 Corinthiens 3v14 où l'on devrait parler d'alliance et non de testament. Les traductions à tendance littérales à savoir Chouraqui & Darby & NT Interlinéaire ont bien traduit diatheke à travers le mot "alliance" dans ce passage.

Darby : 2 Corinthiens 3v14 : Mais leurs entendements ont étés endurcis, car jusqu'à aujourd'hui, dans la lecture de l'ancienne alliance, ce même voile demeure sans être levé, lequel prend fin en Christ.

Il faut parler plutôt d'alliance, de pacte mais certainement pas de "testament". 
Le mot grec "diatheke" peut être traduit par : alliance mais aussi testament. Dans la grande majorité des cas où ce mot grec apparaît les traducteurs ont bien traduit comme il faut en mettant le mot "alliance" sauf dans ce passage.

E)
Darby : Romains 10v4 : Car Christ est la fin(telos) de la loi pour justice à tout croyant.
Tout d'abord les définitions précise bien que le mot telos n'est jamais utilisé pour parler d'une fin relative à la notion du temps
citation de la définition de telos du site enseignemoi.com:
"
Fin: Terminaison, la limite à laquelle cesse une chose (toujours d'une Fin d'une action ou d'un état, mais pas de la Fin d'une période de temps)
"
Ainsi il est donc clair qu'il ne s'agisse pas de la "fin de la période de la Torah". Chouraqui a très bien traduit en choisissant le mot "finalité" qui retransmet fidèlement la bonne traduction de telos. Voyons la traduction littérale de  Monsieur Chouraqui:

"La finalité de la Torah, c’est le Messie, pour la justification de tous ceux qui adhèrent."

Le texte ne prétend donc pas que le temps de la Loi est révolu, que la Loi aurait fait son temps mais que le Mashia'h est le but final, ultime de la Loi.
Romains 10v4 va dans le même sens que Matthieu 5v17. Les voici côte à côte : 

"Ne pensez pas que je sois venu détruire la tora ou les inspirés. Je suis venu non pas détruire, mais accomplir."
"La finalité de la Torah, c’est le Messie"

Et en plus de ça Yéhoshou'a précise bien que accomplir n'est pas égal à abolir !
Il s'en suit même d'un avertissement à la parole suivante Matthieu 5v19: Quiconque donc aura supprimé l'un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux.
Yéhoshou'a lui-même précise sa pensée en utilisant le mot "accomplir", nul besoin de jouer les philosophes à Sa Place. Ce que Yéhoshou'a entend par "accomplir" Il le précise Lui-même dans les versets 18 et 19 sans l'aide de personne. Point à la ligne. 
Le verset ne s'arrête pas juste à "la finalité de la Torah, c'est Mashia'h" mais elle donne le but de cette accomplissement de la Torah à savoir "pour la justification de tous ceux qui adhèrent". C'est-à-dire que Le Mashia'h a accomplit la Torah, c'est-à-dire qu'il y a obéit parfaitement dans le but de la justification de tous ceux qui croient en Lui. C'est pas plus compliqué que ça.
Notons aussi que le mot telos peut être traduit par "mettre le comble, sommet" ou encore par "prix, douane, impôt". Ce qui pourrait offrir des traductions tel que "l'impôt de la Torah c'est Mashia'h" ; "le sommet de la Torah c'est Mashia'h". Quelle que soit la réelle pensée de l'auteur "finalité, impôt, sommet, couronne" pour telos, toujours est-il que l'interprétation chrétienne classique d'une cessation de la Torah est complètement biaisé et se contredit avec de nombreux autres passages.

F)
On peut lire dans la traduction Louis Second en Hébreux 10v9 : il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit(Anaireo) ainsi la première chose pour établir la seconde.
Darby utilisera le verbe "ôter". Darby et l'interlinaire NT use du verbe "abroger".
Quand au contexte du passage il parle des sacrifices pour les péchés. 
Le terme "abolir" est un terme fort, il est important de notifier qu'il ne s'agit pas du même mot grec que en matthieu 5v17 "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir/dissoudre/renverser(Kataluo) ..." ni que celui en 1 Corinthiens 15v24: "... quand il aura aboli/détruit(Katargeo) toute principauté, et toute autorité ..."
Anaireo est plus doux que kataluo et katargeo qui eux impliquent un renversement, une destruction, une dissolution. 
Anaireo dans sa définition implique "prendre sur soi" et nous savons en effet que Yéhoshou'a a pris sur Lui nos punitions, nos malédictions, nos péchés.
Traduire en disant
Il prend sur lui(Anaireo) ainsi la première chose pour établir la seconde.
fait également sens. Il prend sur Lui les sacrifices dû aux péchés pour établir un sacerdoce nouveau qui remplace la nécessité de sacrifice pour des péchés.
Ainsi maintenant pour l'expiation de nos péchés il faut s'identifier au sacrifice de Yéhoshou'a et non plus à celui des animaux. Yéhoshou'a a enlevé cette nécessité. Et cela n'abolit en rien le reste du service lévitique pour les autres tâches autour du Temple, notamment les sacrifices d'offrandes non relié à des péchés. C'est en réalité plus un remplacement, car en soi l'expiation des péchés demeure, on en a toujours besoin ! mais la forme de cette expiation est plus excellente que la première, voilà toute la différence, toute la nuance. Yéhoshou'a a d'ailleurs bien dit que pas un yod de la Torah ne disparaîtra ! Et cela n'abolit donc en rien les commandements divin de la Torah puisqu'il ici on ne parle pas des commandements dans lesquels l'Homme doit s'y plaire et reflétant la volonté parfaite d'Elohim mais il s'agit d'ordonnances faisant suite au péché. Il y a une différence entre une ordonnance après avoir pécher demandant réparation et sacrifice et des commandements sur l'observation de la kasherout, des shabbats et des fêtes. Ceux qui n'aiment pas la Loi aiment mettre ces ordonnances dans le même sac car cela c'est un bon prétexte pour rejeter en bloc la Loi.
Dans l'absolu, même en gardant les termes "abolir / ôter / abroger" pour Hébreux 10v9 ce n'est pas dérangeant, il suffit de lire le contexte des versets précédents et suivant. On cite d'ailleurs quelques versets avant "Tu n'as pas voulu de sacrifice ni d'offrande, mais tu m'as formé un corps" en référence à ce corps sacrifié à la croix qui remplace ces sacrifices d'animaux, car sous la première alliance, qui dit péché dit implication de sacrifice d'animaux. On cite "je viens faire ta volonté" en référence au fait que premièrement Yéhoshou'a a obéit parfaitement à la Loi et donc qu'il a fait la volonté parfaite du Père et deuxièmement au sacrifice à la croix qui est conforme aussi à la volonté du Père "non pas ce que je veux mais ceux que tu veux toi". En nous identifiant à une personne parfaite ainsi qu'à son sacrifice, par sa perfection nous sommes couverts de nos imperfections.

G)
Voyons un autre cas avec le mot grec « broma ».
« broma » signifie « nourriture ». Mais en grec il existe plusieurs termes pour parler de la nourriture
Il est intéressant de notifier la définition biblique, anglaise, plus précise de la concordance King James : « food (literally or figuratively), especially (ceremonially) articles allowed or forbidden by the Jewish law ». 
Donc cela fait clairement référence aux aliments kasher. On voit bien que lorsqu'on parle de nourriture, c'est de la nourriture selon la vision Torahique. La Torah a déjà définit ce qui est de la nourriture et ce qui ne l'es pas.
Ainsi par exemple en 1 Timothée 4v3 lorsque il est écrit : Défendant de se marier, commandant de s'abstenir d'aliments (kashers) que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces car elle est sanctifiée par la parole de Dieu et par la prière.
Comme je l'ai indiqué entre parenthèse il s'agit évidement dans le cadre d'aliment kasher. 
Elohim n'a pas crée le crocodile, le lion, le porc, la crevette, le crabe dans le but d'être consommer.
Il y a écrit « d'aliments que Elohim a créés » Est-ce que les animaux impures ont même le titre d'aliments ? Bien sûr que non. Si nous voyons aujourd'hui le porc et les fruits de mer comme des aliments cela est dû à une vision païenne. Il faut que notre intelligence soi renouvelée afin de ne pas se conformer à la vision du monde mais celle du Père. De plus lorsqu'il est écrit à la fin du verset "sanctifiée par la parole de Dieu" qu'est-ce que cela signifie à votre avis, sinon en référence à ce que Elohim a dit sur la nourriture sanctifié et impure en Lévitique 11 ?

résumé des mauvaises traductions de la partie 1) et 2):

1) Le pire du pire, les changements de mots :
A) le rajout dans certaines traductions de « Jésus déclara tous les aliments purs », 
B) le remplacement de « c'était l'ombre des choses à venir » au lieu de « c'est l'ombre » 
    + « mais le corps » qui peut être traduit aussi par « et le corps » 
    + le rajout du verbe être « est du Christ »
C) « s'attachent » au lieu de « sont »

2) les mauvais de choix de traductions :
A) « mais moi je vous dit » au lieu de « et moi je vous dit », 
B) « iniquité » au lieu de « sans-Loi / sans-Torah »
C) « instruction/enseignement » au lieu de « tradition/préceptes »
D) « testament » au lieu de « alliance »
E) « fin » au lieu de « finalité »

3) définitions plus précise : 
F) La dimension de prendre sur soi à travers le terme anaireo
G) « aliment » à la lumière de la définition de « broma » avec la dimension kasher.
Si vous avez eu échos d'autres mauvaises traductions qui sont préjudiciable à la foi en la Torah merci de le partager, je les rajouterai à cette liste.


3) Les bons réflexes à adopter :

Les traductions que l'on peut se permettre de lire :
Tout disciple est censé prendre l'habitude de comparer les différentes traductions d'un même passage, voici lesquelles je crois que l’on peut utiliser.

Darby et NT Interlinéaire grec-fr, ont eux deux le mérite, comparé à toutes les autres traductions, d'avoir bien traduit marc 7v19 et colossiens 2v17. 
Je considère que le simple fait d'avoir bien traduit ces 2 passages reflète un minimum son titre de « traduction littérale ».
Chouraqui est également une version très intéressante à garder, avec son côté hébraïsant et littérale à la fois, et qui est la seule traduction à avoir bien traduit en français le terme grec "anomia" en Matthieu 7v23. 

Mon avis sur comment lire la Bible : 

Il faut une Bible de tendance littérale en lecture quotidienne en vérifiant avec d'autres Bibles à tendances littérales également lorsqu'on tombe sur un passage qui nous interpelle ou que l'on veut approfondir.
Par exemple lire une Darby ou une Martin en lecture principale et en annexe prioritairement la Bible interlinéaire grec-français, la Chouraqui, et secondairement des traductions moins littérales tel que Segond, Ostervald, TOB. Et surtout il est primordiale de comparer tous les passages parlant de près ou de loin de la Loi.
A côté de ça il est important de vérifier les strong grec pour voir les définitions et leur sens premier, secondaire etc.

Les traductions à éviter pour une lecture quotidienne :
Toute les traductions libérales / à lecture dynamique etc, tel que : Bible en français courant, Semeur, Parole vivante, Parole de vie sont à bannir en tant que lecture principale, elles sont trop trompeuses.
Elles peuvent cependant être garder pour vérifier. Il arrive quelques fois qu'une traduction libérale traduisent mieux certains versets que des traductions dites « littérales ».
Par exemple avec la Semeur qui a bien traduit 1 Jean 3v4. En effet, de manière générale une traduction peut être de tendance libérale mais parfois peut mieux traduire certains passages que les traductions littérales. Il y a donc la « tendance générale » et les « exceptions ».


Lorsque vous lisez les Saintes Écritures ayez ces réflexes :

1) Est-ce une tendance littérale ?
2) Comparer avec d'autres versions d'abord littérales puis éventuellement libérale dans un second temps.
3) Vérifier ce qu'on appelle les « strong grec »

En agissant ainsi vous serez beaucoup moins en proies d'enseignements éronnés.


Conclusion :
toute les traductions sont imparfaites, à l'image de l'homme. C'est seulement le degrés d'imperfection qui change. 
Il est évident également que le fait que les traductions ont étaient faite dans un esprit qui rejettent la Torah joue beaucoup dans ce degrés d'imperfection.
Si il existait des traductions littérales faite par des croyants en Yéhoshou'a et qui observent la Torah, le degrés d'imperfection serait beaucoup moins élevé que tout ce qui peut se faire.
Toute les traductions ont soi rajouter des choses « Jésus déclara » (Marc 7v19), soi ne respectent pas les temps de conjugaison grec « c'était l'ombre » (Col 2v17), soi favorise le sens secondaire d'une définition dans une traduction, soi ne sont pas constamment littérales, bref.

Les traductions dite très littérales (Interlinéaire, Chouraqui, Darby) garderont tout de même l'avantage, comparé à celle dite libérales, de ne pas se risquer à des rajouts corrompu, de respecter les temps de conjugaison, et même si parfois (Interlinéaire + Darby) ne choisissent pas la définition première d'un mot, elles restent dans le cadre des définitions. 
Et c'est là qu'intervient le croyant pour comparer des traductions et vérifier lui-même les définitions des mots grecs disponible gratuitement et facilement sur internet.
Vous l'aurez compris, une Bible peut et doit être analyser sous les angles de :
- une traduction à tendance libérale ou littérale
- une influence Torahique ou non (La Chouraqui est la seule à accorder une dimension Torahique)

La version Chouraqui est disponible sur ce lien : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Ce n'est pas le site officiel de la version Chouraqui mais ce lien présente la version Chouraqui en entier tandis que sur le site officiel la version est incomplète.

Etude annexe à celle-ci qui se concentre exclusivement sur les versets et résume en 3 catégories la liste des mauvaises traductions : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Je rend toute gloire à mon Père et à son Fils bien-aimé Yéhoshou'a
Puisse Elohim vous accordez la pleine compréhension et maîtrise de cette thématique dans le Nom précieux de Yéhoshou'a Ha Mashia'h

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Ven 10 Avr - 18:13
Quelle étude riche en édification !

Merci d'avoir partager les deux liens regroupant les principales différences entre le texte majoritaire et minoritaire. On notifie tout de suite la pléthore d'ajout dans le texte majoritaire par rapport au minoritaire. Ça peut s'expliquer du fait qu'il y ait quasiment 200 ans d'écart qui séparent la rédaction de chaque corpus(minoritaire-majoritaire), on peut soupçonner que des scribes en ont profiter pour disséminer des rajouts dans le texte majoritaire avant d'accorder les écritures avec leur doctrines. il parait évident de privilégier les traductions qui utilisent le texte minoritaire qui est plus "ancien" et plus récent vis à vis des apôtres et donc plus fidèle à la pensée authentique des scribes originaux.

J'utilise personnellement la Chouraqui avec la Segond pour des lectures quotidiennes mais pour une compréhension approfondies des écritures c'est pas suffisant. En vrai, il n'y a pas de traduction parfaite, un dicton dit "traduire c'est trahir", s'il on veut faire une étude sur les saintes écritures on est obligé de passer par le texte original. Enfaite le meilleur choix serait de directement lire le texte en Hébreu-Grec si on veut vraiment pas s'inquiéter des problèmes de traductions.
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Ven 10 Avr - 23:55
Quelle étude riche en édification !

Merci d'avoir partager les deux liens regroupant les principales différences entre le texte majoritaire et minoritaire. On notifie tout de suite la pléthore d'ajout dans le texte majoritaire par rapport au minoritaire. Ça peut s'expliquer du fait qu'il y ait quasiment 200 ans d'écart qui séparent la rédaction de chaque corpus(minoritaire-majoritaire), on peut soupçonner que des scribes en ont profiter pour disséminer des rajouts dans le texte majoritaire avant d'accorder les écritures avec leur doctrines. il parait évident de privilégier les traductions qui utilisent le texte minoritaire qui est plus "ancien" et plus récent vis à vis des apôtres et donc plus fidèle à la pensée authentique des scribes originaux.
Bonsoir, content que vous vous sentiez édifié Smile. Je rend la Gloire à Elohim et à Son Fils Yéhoshou'a Ha Mashia'h car c'est Lui qui nous enseigne et nous utilise pour Sa Gloire.
 
Je n'ai pas encore étudié en profondeur les différences entre le texte majoritaire et minoritaire, mais à l'heure actuelle je me sens plus proche du minoritaire comme vous. Oui de souvenir le texte majoritaire me semblait plus conséquent et on peut logiquement supposer des rajouts, mais malgré mon a priori, ma position pour l'instant est de ne rien affirmer, il y a parfois des surprises. 
Je sais que les défenseurs du texte majoritaire ont l'argument du nombre et de la localisation des manuscrits (bien que je ne pense pas que la localisation égyptienne des textes minoritaire ne soi non plus forcément un fardeau). 
L'assemblée qui a édité la Bible de Jésus Christ (devenu Bible de Yéhoshoua Mashiah) suivent la tradition du texte reçu et notifie à la pages 12 de leur préface un argument sur l'usure des bibles dû à leur utilisations. 
BJC ou BYM, préface, à la pages 12 ( source dispo via : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] ) a écrit:John William Burgon, grand défenseur des textes bibliques et particulièrement des textes majoritaires, dira :«S’ils avaient été des manuscrits valides, il y a longtemps qu’une lecture assidue les aurait réduits en pièces. Nous soupçonnons que ces manuscrits sont redevables pour leur conservation, et ce uniquement à leur côté diabolique;[...] Cela démontre que l’Église les a rejetés sans les lire. Autrement, ils auraient été usés par trop de lecture et seraient disparus. »
 
Dans cette bataille minoritaire/majoritaire il faut aussi tenir compte des intérêts doctrinaux, notamment sur la relation précise entre le Père et le Fils. Le texte minoritaire semble mettre plus de distanciation entre le Père et le Fils, distanciation dans le sens que Le Père et le Fils sont 2 êtres distincts, à part entière, même au ciel. Tandis que le texte majoritaire semble promouvoir d'avantage l'incarnation du Père dans le Fils. Ca aussi c'est un sujet très clivant et important et qui demande une étude rigoureuse et profonde. Je ferai mes propres recherches avec l'aide du Saint Souffle, si Elohim me le permet. Je pense que l'étude de la nature de la relation Père-Fils doit en effet tenir compte des quelques divergences de manuscrits allant dans tel ou tel sens. Parfois il y a plusieurs paramètres à tenir compte.
 
En tout cas le débat minoritaire / majoritaire, la relation Père-Fils, ne sont pas des sujets forcément évident (à mon petit avis). Mais si il y a bien une chose sur lesquels nous les croyants sommes en mesure de nous accorder sans trop de difficultés (après quelques recherches en comparant les différentes traductions) c'est bien l'importance de la littéralité des traductions, la qualité des traductions. Ce point doit être vulgariser : certaines traductions devraient être rejeter en tant que lecture du quotidien (ex: bible en français courant, semeur etc et même la segond je déconseille fortement. Chouraqui, Darby, BYM sont amplement suffisant). Je ne vois un intérêt dans les traductions libérales seulement pour comparer des même passages, parfois certaines traductions libérales peuvent s'avérer intéressante, mais pas en tant que une lecture générale.
 
 
J'utilise personnellement la Chouraqui
A ce propos, concernant la Chouraqui, une nouvelle édition est sorti il y a peu, au prix abordable de 25€ (en effet, auparavant, cette Bible était vendu à un prix exorbitant).
 
 
Je profite de votre commentaire, qui puisqu'on parle de Bible me fait penser qu'il faut parler de la nouvelle édition Bible de Jésus Christ (BJC) devenu Bible de Yéhoshoua Mashiah (BYM). Elle s'inscrit dans la tradition du texte reçu mais reste très intéressante car elle intègre, à juste titre, une réelle dimension hébraïsante nécessaire aux textes de la Nouvelle Alliance. 
Avec la Chouraqui s'a en fait deux comme ça et 1 pour le minoritaire(Chouraqui) et 1 pour la majoritaire(BYM). 
Voyez plutôt ces 2 exemples de la BYM :
Matthieu 7v23 : Et alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi, vous qui travaillez pour la violation de la torah !
1 Jean 3v4 : Quiconque pratique le péché, pratique aussi la violation de la torah, car le péché est la violation de la torah.
 
Je précise que malgré cette nouvelle édition extrêmement intéressante, l'assemblée chrétienne qui a édité cette Bible, dont on peut saluer l'oeuvre, n'est pas recommandable dans ces enseignements sur la Loi. Car ils n'ont pas compris que la Torah d' Elohim était toujours d'actualité sous la Nouvelle Alliance. Retenons ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5:21).
 
En vrai, il n'y a pas de traduction parfaite, un dicton dit "traduire c'est trahir", s'il on veut faire une étude sur les saintes écritures on est obligé de passer par le texte original. Enfaite le meilleur choix serait de directement lire le texte en Hébreu-Grec si on veut vraiment pas s'inquiéter des problèmes de traductions.
La perfection se trouvent dans les originaux. Plus il y a de recopiage de copies, plus le risque de perte d'authenticité à 100% grandit.
Oui c'est clair l'idéale est une connaissance de l'hébreu et du grec. Mais même avec ça après il y a le choix à faire entre préférer/choisir le texte minoritaire ou le texte majoritaire.
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Sam 11 Avr - 9:53
Pardonnez moi mais je ne comprends pas où veut en venir la citation de John William Burgon.

Les différences entre les corpus majoritaires et minoritaires sont exclusivement de l'ordre du rajout par le texte majoritaire. Ces rajouts sont totalement dispensables puisqu'ils proviennent de passages déjà existant dans les évangiles, les lettres des apôtres ou encore celles de Paul.

Comme tu le dis administrateur c'est l'identité du Christ qui est remise en jeu. D'après moi, il faut se tourner vers l'histoire pour comprendre quand et par qui on commencer à se propager des doctrines non explicite(non cité dans la nouvelle alliance(nouveau testament)) sur l'identité du Christ.

Prenons la doctrine de la trinité.
Le terme Trinitas (= tri + unitas) est forgé en latin par Tertullien (155-220). cf Wikipédia (apparu après la datation de rédaction des corpus minoritaire comme par hasard)
La popularisation de cette doctrine à cette époque par Tertullien a du définitivement influencer les copistes à adapter le texte pour mieux convenir à ce genre de dogmes. On a en plus Constantin qui adopte le christianisme comme religion d'Etat dans les années 300(soit la date approximative de rédaction des corpus majoritaire).

J'ai donc de gros doute sur la légitimité du corpus majoritaire mais comme vous le dite cela demanderai une étude à part plus approfondie, je balance juste quelques idées dans le tas Smile
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Sam 11 Avr - 13:17
Pardonnez moi mais je ne comprends pas où veut en venir la citation de John William Burgon.
En faite Il dit que plus on utilise un livre plus il s'abîme et donc que les plus vieux manuscrits se sont pas forcément gage de qualité puisqu'ils auraient été peu utilisé, ce qui signifierait qu'ils étaient déconsidérer dans leur valeurs en tant que Saintes Écritures (c'est la position de John William Burgon ).

Les différences entre les corpus majoritaires et minoritaires sont exclusivement de l'ordre du rajout par le texte majoritaire. Ces rajouts sont totalement dispensables puisqu'ils proviennent de passages déjà existant dans les évangiles, les lettres des apôtres ou encore celles de Paul.
Oui c'est un point important et j'aimerai avoir l'avis des défenseurs du texte majoritaire, comment expliquent t'ils ces versets plus longs ? Ils auraient garder la bonne lignée manuscrite et les textes minoritaire auraient retrancher très tôt plusieurs pans des écritures ? 

Comme tu le dis administrateur c'est l'identité du Christ qui est remise en jeu. D'après moi, il faut se tourner vers l'histoire pour comprendre quand et par qui on commencer à se propager des doctrines non explicite(non cité dans la nouvelle alliance(nouveau testament)) sur l'identité du Christ.
Je suis d'accord, pour une étude complète sur l'identité du Fils, il faut tenir compte des écrits Bibliques avec le paramètre majoritaire/minoritaire et il y a aussi la dimension historique qui peut éclairer dans un second temps

Prenons la doctrine de la trinité.
Le terme Trinitas (= tri + unitas) est forgé en latin par Tertullien (155-220). cf Wikipédia (apparu après la datation de rédaction des corpus minoritaire comme par hasard)
La popularisation de cette doctrine à cette époque par Tertullien a du définitivement influencer les copistes à adapter le texte pour mieux convenir à ce genre de dogmes. On a en plus Constantin qui adopte le christianisme comme religion d'Etat dans les années 300(soit la date approximative de rédaction des corpus majoritaire).

J'ai donc de gros doute sur la légitimité du corpus majoritaire mais comme vous le dite cela demanderai une étude à part plus approfondie, je balance juste quelques idées dans le tas [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Aussi une des premières choses à faire, serait de répertorier toutes ces différences en question qui peuvent influencer la saine doctrine. Car il y a une différence de 5 % entre ces 2 familles de corpus. La plupart sont des cas de variante d’orthographe, de grammaire qui ne sont pas perceptible dans une traduction.
Aussi j'aimerai connaître les différences entre le texte dit reçu et le texte majoritaire, car je suis beaucoup plus confiant dans le texte majoritaire que le texte dit grec reçu compilé par Érasme. Mais malheureusement il n'y a pas à ma connaissance de texte majoritaire traduit en français, seul les traductions issue du texte grec reçu (Martin, Ostervald) peuvent nous en donner un avant-goût.
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